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Boulogne Billancourt Ecologie
21 avril 2009

AVI MOGRABI

Soutien aux Israéliens démocrates. Ceux dont on ne parle jamais !

Issu d'une famille sioniste militante,  Avi Mograbi rompt avec les positions familiales assez tôt. Il suit des études d'art à l'École d'art de Ramat Hasharon et de philosophie à l'Université de Tel-Aviv de 1979 à 1982. Quand il débute dans les métiers du cinéma, il se retrouve notamment l'assistant de Claude Lelouch et fait le chauffeur sur un film de Costa-Gavras.

Pendant la guerre contre le Liban, Avi Mograbi devient le porte-parole d'un groupe de soldats qui refusent l'incorporation. Cet épisode lui fait aller quelques jours en prison.

Il rejoint plus tard une organisation de parents de jeunes gens qui refusent de faire leur service militaire et travaille également pour une autre qui recueille et diffuse des témoignages non officiels de soldats.

Son œuvre est marquée par ses convictions politiques anti-sionistes (il a notamment déclaré : « Je soutiens sans ambiguïté l'existence de l'État d'Israël, mais j'estime qu'il ne doit plus être un État juif, mais un État pour tous ses citoyens à égalité »).

Depuis Avi écrit et réalise des documentaires et des docu fictions dont certains ont obtenus de prestigieux prix en Europe.
« Pour un seul de mes deux yeux » raconte en parallèle l’histoire antique de la prise de MASSADA par les légionnaires Romains et la vie de tous les jours des peuples Israéliens et Palestiniens dans leur impossible cohabitation.
Pendant que des historiens et des guides enseignent la prise de Massada à de jeunes touristes israéliens, d’autres jeunes mais palestiniens cette fois, attendent que les barrières Israéliennes se lèvent pour passer de l’autre coté de leur ville, pour se rendre à l’école ou au travail…
Pendant qu’est raconté l’incroyable sacrifice de centaines d’habitants de Massada qui ont préféré le suicide à la rédition voilà 2000 ans, des palestiniens sont présentement humiliés et doivent attendre des heures perchés sur une pierre, un pied en l’air parce qu’ils se sont sentis en droit de protester contre les militaires Israéliens qui, un peu soupe au lait, n'hésitent pas à appliquer les régles de guerre urbaine que les Américains leur ont enseignées...à moins que ce soit le contraire !
Jamais il ne prend partie, si ce n'est en jouant les crédules, jamais il ne commente, si ce n'est en mettant en scène des parrallèles avec sa vie de famille...

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